Un Dragon réapparaît en Provençe... (suite) |
Deux
engagements |
Les deux engagements de Nostredame
Les Vies se voulaient un plaidoyer désespéré pour l’illustration et la défense de la langue provençale, celle des troubadours, face au français des nouveaux maîtres. Le combat de Jean de Nostredame sera repris, mais avec science et méthode, par F.J.M. Raynouard (qui a aussi sauvé le texte du Discours), au début du XIXe siècle. Mais ce n’est qu’avec Mistral et le félibrige que sera accompli le rêve de Jean de Nostredame, trois siècles après sa mort.
Le Discours est présenté dans cet essai comme un texte d’engagement politico-religieux. À une époque où les écrivains étaient “sommés de prendre parti”, Jean de Nostredame fut dans les rangs des catholiques et connut la prison pour son action.
Le Discours apparaît comme “une littérature au service de la guerre”, un combat contre les protestants (auxquels son aîné Michel/Nostradamus appartenait de coeur). Hermentaire peut être vu comme un précurseur du moine régicide Jacques Clément. Enfin, les deux frères n’en avaient pas tout à fait fini avec les origines juives de leur famille.
F. J. M. Raynouard (1761-1863)
Violence religieuse:
"Esther" et "Judith", deux des quatre femmes fortes de la bible, par François Mimault
(Draguignan, 1617)
Deux engagements
Page d'accueil - Page précédente - Page Suivante